De Paix De Cour est le premier coureur sur Opel GT connus à ce jour
Guy de son prénom, il étais pilote/garagiste et concessionnaire Opel à Rouen.
Il participa a de nombreuses courses avec l'Opel GT qu'il devait
engagé en catégorie prototype car le véhicule n'avait encore aucune homologation.
C'est son frère Henry qui m'a gentiment renseigné et je le remercie car
ce sont des souvenir de 34 ans.
Il fit l'assistance technique de son frère pendant 8 ans.
Il n'y eu qu'une Opel GT et elle était bleu avec les logos des sponsors de l'époque comme Esso pour l'huile et Koni pour les amortisseurs.
Guy de Paix de Coeur était indépendant et de ce fait n'a jamais profité de l'aide de GM France.
Ses moteurs étaient préparer par un spécialiste des environs qui s'appelait Nusbaumer (coureur aussi).
Il rencontra Henry Greder mais ce ne fut pas le coup de foudre.
 

Au beau milieu des Kadett, Ascona, Commodore et Manta, tous modèles Opel vus sur les routes, il y a plus de vingt ans, la petite Opel GT connut une carrière sportive relativement courte mais rarement anonyme. Les plus "méchantes" de ces machines étaient alors préparées en France par le Greder Racing et en Italie par le "sorcier" turinois Virgilio Conrero.
Ce fut pourtant un pilote Français indépendant qui fit débuter celle que l'on appelait alors la "Corvette du pauvre"! Aussi loin que remontent nos souvenirs (vécus) il semble bien que l'Opel GT ait débuté en rallye au printemps 1969 lors du Critérium de Touraine, enlevé par la Ford Escort TC de Jean François Piot.
Dans l'attente de son homologation en Grand Tourisme (Gr. III à l'époque),
M. de Paix de Cour (pilote garagiste et concessionnaire de la marque à Evreux) s'était donc retrouvé dans la catégorie "Prototype".
Après un bon départ, la petite Opel abandonna vers la 4e boucle. On retrouvera (photo ci dessus ) l'Opel normande au rallye Jeanne d'Arc où là, de Paix de Coeur prit une belle 3e place s'inclinant que devant les Porsches 911
de Coeuille et de Lagniez. Avant de passer sur "Manta", de Paix de Cour utilisa encore assez souvent la GT durant la saison 1970.
Sa meilleure performance fut sans doute réalisée lors du Rallye de la Côte Fleurie. Au terme d'une épreuve rendue très pénible par la pluie, la neige et le verglas, l'Opel réussi à décrocher la seconde place, ne s'inclinant que devant l'Alpine 1600S du local Bourdon mais réglant "son compte" à l'alpine de cet autre normand qu'était le regretté Nusbaumer.
Durant cette saison 1970, de Paix de coeur se classa aussi 5ème au Rallye du Maine.